» : la pandémie vue du Nigeria ; En Inde, le nombre quotidien de morts du Covid-19 continue de s’envoler Bernard Lewis a jugé vraisemblable le total d'un million. En fait, la déportation n'est que le masque qui couvre une opération d'anéantissement de tous les Arméniens de l'Empire[32] ; l'éloignement de nombre des victimes du front, lors des différentes phases des massacres, enlève toute vraisemblance à l'accusation de collaboration avec l'ennemi. Parmi les principales dispositions de ce traité, on notera deux articles (88 et 89) concernant la République arménienne[112] : « La Turquie déclare reconnaître, comme l'ont déjà fait les puissances alliées, l'Arménie comme un État libre et indépendant. Ils deviennent le cœur de la nouvelle élite intellectuelle turque et leurs descendants sont eux aussi aux plus hauts postes de l'État jusqu'à aujourd'hui[102]. Elles ont été reprises par Rauf Orbay dans ses mémoires[3]. L'État arménien et les auteurs proches de ses positions maintiennent le chiffre de 1,5 million. Les notables sont systématiquement arrêtés au motif d'un prétendu complot contre le gouvernement et leurs maisons perquisitionnées à la recherche d'armes et d'indices. Les uns cachés –par des «, « Ma conscience ne peut accepter que l’on reste indifférent à la Grande Catastrophe que les Arméniens ottomans ont subi en 1915, et qu’on le nie. Selon Nuri Dersimi, environ 36 000 Arméniens sont ainsi sauvés[93],[94]. Il affirme, néanmoins, que ses résultats sur la population masculine ottomane adulte sont précis ; il trouve aussi que ses travaux sont injustement interprétés comme faisant l'apologie du point de vue turc, et se plaint d'un manque de débats au sein des universités. Les Arméniens survivants s'exilent en Syrie, au Liban ou dans les pays européens[92]. A Erevan, la capitale de l'Arménie, des centaines de milliers de personnes sont attendues ce vendredi pour une cérémonie au mémorial dédié aux victimes du génocide. Ce sont les 2,000 dont les Etudes (page 577) parlent et qui furent presque tous massacrés, non par les bandes turques qu'ils rencontrèrent en route mais par les habitants turcs de Marache, qui coururent après eux en les tuant à coups de haches et de couteaux, quelques-uns même eurent la tête sciée. Cathédrale apostolique arménienne des Saints Traducteurs de Marseille, « «Dire aujourd’hui que ce qui s’est passé en 1915 est un génocide, c’est dire implicitement que la République s’est construite sur le plus grave des crimes contre l’humanité, que les auteurs de cette République turque sont génocidaires, donc que ses fondements sont viciés», analyse Robert Aydabirian. Ce que nous recherchons, c’est l’exactitude historique, et la réconciliation. Pour ce qui est des crimes antérieurs, le négationnisme et l'apologie parfois grotesques, mais tacitement autorisés par le traité, prévalent toujours largement. Ceux-ci sont ensuite torturés pour soutirer des aveux, déportés vers une destination inconnue puis massacrés dans les environs. Le nombre total de Tsiganes tués en Serbie ne sera jamais connu. Nombre de victimes du génocide. Le XIXe siècle est caractérisé par un mouvement d'émancipation des minorités de l'Empire ottoman, marqué par la guerre d'indépendance grecque de 1821 à 1830, les soulèvements dans les Balkans qui conduisent à l'unification de la Roumanie en 1859, l'indépendance de la Bulgarie et la Serbie en 1878. Ce territoire était peuplé de Lazes, de Turcs Meskhètes, de Géorgiens, et d'Arméniens survivants du génocide[114] : ils sont expulsés et remplacés par des Turcs et des Kurdes. On argue qu’il y a eu des morts des deux côtés, sur fond de Première Guerre mondiale, et on minimise le nombre de victimes. L'historien H.-L. Kieser commente[117] : « Pour les perdants aussi bien que pour les humanitaires internationaux, l'ombre de la conférence était écrasante. Mémorial aux martyrs arméniens à Avignon. » Événement sans précédent en Turquie, le texte a recueilli plus de mille signatures d'intellectuels, d'artistes et universitaires turcs le jour même de son lancement[178]. En février-mars 1921, se tient à Londres une conférence sur la révision du traité de Sèvres[115]. Le gouvernement turc ne niait pas le génocide directement après la Première Guerre mondiale[147],[148]. Les dégâts matériels s'élèvent à plusieurs millions de livres turques, plus de cent mille Arméniens sont sans-abris et 7 903 orphelins sont recensés[24]. La Fédération de l'union des alévis de France prévoit par ailleurs de construire un monument en Arménie à l'amitié entre les Alévis et les Arméniens[181]. Constatant les massacres, les gouvernements alliés font une déclaration le 24 mai 1915 dans laquelle ils accusent la Turquie de « crimes contre l'humanité et la civilisation » et s'engagent à tenir pour responsable les membres du gouvernement ottoman ainsi que toute personne ayant participé aux massacres[44]. Le bilan de ce massacre est estimé à environ deux cent mille morts, cent mille réfugiés, cinquante mille orphelins, quarante mille convertis de force, deux mille cinq cents villages dévastés, cinq cent soixante-huit églises détruites ou transformées en mosquées. Ce « dimanche rouge » est devenu le jour de la commémoration du génocide. Le 16 décembre 2005, le procès d'Orhan Pamuk s'ouvre à Istanbul pour ces propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » et passibles à ce titre de six mois à trois ans de prison[170] ; la justice turque abandonne néanmoins les poursuites le 23 janvier 2006[171]. Cela est considéré par certains comme « un premier pas historique vers la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie »[165],[166]. Le patriarcat arménien a procédé à plusieurs recensements durant les dernières décennies du XIXe siècle : trois millions d'Arméniens selon les statistiques apportées par la délégation arménienne au congrès de Berlin (1878), deux millions six cent soixante mille selon une nouvelle statistique datant de 1882. Ce chiffre est celui généralement admis par la communauté des historiens ; mais le bilan des massacres et déportations des Arméniens ne fait cependant pas l'unanimité. De nombreux criminels, regroupés dans ce qui sera connu comme l'« Organisation spéciale », ont été libérés par les autorités à cette fin. Néanmoins, le CUP n'acceptant pas la création de l'État arménien, les mouvements indépendantistes cessent de lui apporter leur soutien et cherchent alors à nouer d'autres alliances dans la région, notamment auprès des Russes. Bayur conclut : « Selon nos sources officielles, ces chiffres sont exacts »[5]. Une demande similaire fut envoyée à toutes les compagnies d'assurance à travers le monde[88]. C'est donc dans un contexte nébuleux de guerre froide que les Khmers rouges ont pris le pouvoir, établissant un régime connu sous le nom de "Kampuchéa démocratique". Les adhérents de ces partis ramènent l'espoir chez les Arméniens de l'Empire ottoman (principalement paysans). Samedi, le président américain, Joe Biden a employé le mot de « génocide » arménien. Le Royaume-Uni, menant une politique plus active, fait pression sur le gouvernement ottoman pour obtenir l'application de l'article 61 du traité de Berlin[15], et en octobre 1895 le premier ministre, Lord Salisbury, est favorable à une intervention militaire contre l'Empire ottoman, malgré l'opposition de l'amirauté qui craint de lourdes pertes pour la marine anglaise. Le génocide arménien est reconnu par plus de vingt pays et par de nombreux historiens mais il est vigoureusement contesté par la Turquie. Un autre rapport daté du 27 mai 1916, par Matthias Erzberger du Bureau des affaires étrangères, donna les mêmes estimations[15], tout comme un rapport du 4 octobre 1916 par l'ambassadeur allemand intérimaire en Turquie, Radowitz[16]. Vingt ans plus tard, soit en 1867, le gouvernement ottoman fait publier le nombre de deux millions d’Arméniens en Turquie d'Asie et quatre cent mille en Turquie d'Europe, soit un total de deux millions quatre cent mille. Tout cela sans considérer les incursions ottomanes dans l'Arménie perse. Dès les années 1890, des pogroms avaient déjà fait environ 200 000 morts sous le sultan Abdülhamid. Quel que soit le nombre réel de victimes, le rapport parlementaire français[35] souligne qu'au « lendemain du traité de Lausanne en 1923 [...], il ne reste plus que quelques dizaines de milliers d'Arméniens en Turquie, pour l'essentiel à Istanbul », ces pertes résultant à la fois du génocide et de la diaspora qu'il a provoqué. C'est notamment le cas du Parti démocratique des peuples (HDP), considéré comme « pro-kurde », et du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont le chef emprisonné Abdullah Öcalan a pris la plume dans ce sens, alors qu'une partie de la presse turque l'affuble d'ailleurs du sobriquet « graine d’Arménien ». L'opération débute à 20 heures[33] à Constantinople et est conduite par Bedri Bey, le chef de la police de Constantinople[34]. ». », L'historiographie récente considère que le génocide se conclut par la signature du traité de Lausanne le. C'est un terme de droit. L'examen de ces archives a permis aux historiens d'affiner la connaissance sur les responsabilités. En 2003, une circulaire du ministère de l'Éducation invite les enseignants à « dénoncer les prétentions des Arméniens ». Le Vatican était resté silencieux au moment de la Shoah face aux actions nazies, alors que dans le même temps, le pape multipliait les actions visant à sauver le plus de juifs possible. Enfin, une partie des Arméniens survivants restent sur place, cachés en Turquie après les massacres et tout au long du XXe siècle, sauvés par des Justes turcs ou alors enlevés, adoptés et islamisés de force. La résolution insiste sur les victimes de génocides, en particulier celles du génocide arménien. ». Le traité acceptait tacitement les faits de guerre : le génocide des Arméniens ottomans, le massacre d'Assyriens ottomans, la déportation de Kurdes ottomans (1915-1916) et l'expulsion des Ottomans gréco-orthodoxes (1914 et 1919-1922), commise au profit de la turquisation de l'Anatolie. Après la chute d'Alexandropol, l'armée ottomane s'engage dans la vallée d'Ararat, au cœur de l'Arménie. Peu à peu les Arméniens réfugiés obtiennent des passeports Nansen leur garantissant un statut de réfugié reconnu internationalement. Au cinéma, et contrairement aux disciplines précitées, le traitement artistique du génocide a été plus précoce notamment avec le film Ravished Armenia, d'après le récit d'Aurora Mardiganian, qui obtenu un certain succès populaire, ceci dès 1919. Je vous prie d'exprimer toute ma satisfaction et ma reconnaissance au peuple arménien dont le parfait dévouement au gouvernement impérial ottoman est bien connu », « Ci-dessus, huit professeurs arméniens massacrés par les Turcs », « crimes contre l'humanité et la civilisation », « déplacement de populations suspectes d'espionnage ou de trahison », « Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Quand l'heure aura sonné des réparations légitimes, il ne mettra pas en oubli les douloureuses épreuves de la Nation Arménienne et, d'accord avec ses alliés, il prendra les mesures nécessaires pour lui assurer une vie de paix et de progrès. Le génocide arménien est reconnu par plus de vingt pays et par de nombreux historiens mais il est vigoureusement contesté par la Turquie. Contrairement aux statistiques officielles ottomanes et à certaines estimations allemandes, la plupart des statistiques des autres pays concernant la population arménienne étaient incomplètes. L'armée ottomane souhaite écraser l'Arménie et s'emparer de la Transcaucasie pour relier les États turcs entre eux[106]. Des victoires plus modestes ont lieu à Abaran et à Karakilisa[109]. Les sources turques avancent le chiffre de 800 000 victimes. Plusieurs historiens et spécialistes de la Shoah, dont Elie Wiesel et Yehuda Bauer, ont fait connaître publiquement leur position le 9 juin 2000 dans le New York Times, pour déclarer « incontestable la réalité du génocide arménien et inciter les démocraties occidentales à le reconnaître officiellement »[119]. Finalement, les sources du patriarcat arménien donnent une population arménienne d'environ deux millions cent mille personnes à la veille de la Première Guerre mondiale[1],[2]. Elle sera abrogée officiellement le 4 novembre 1918 par le parlement ottoman d'après-guerre, la déclarant inconstitutionnelle[45]. Sans égard pour les femmes, les enfants et les infirmes, si tragiques que puissent être les moyens d’extermination, sans écouter les sentiments de la conscience, il faut mettre fin à leur existence, « monstrueux projet d'extermination de toute une race », « ne fera rien pour [aider] les Arméniens », « la campagne ottomane contre les minorités chrétiennes de l'Empire entre 1914 et 1923 constituait un génocide contre les Arméniens, les Assyriens et les, « Le 24 mai, le général Silikian tomba sur les Turcs avec une telle impétuosité qu'il les écrasa littéralement et la cavalerie arménienne pourchassa les Turcs sur les hauteurs d'Alexandropol. Le gouvernement doit répondre aux préoccupations sur le nouveau code pénal ». 12. Les convois de déportés — environ 870 000 personnes[42] — convergent vers Alep, en Syrie, où une Direction générale de l'installation des tribus et des déportés les répartit selon deux axes : au sud, vers la Syrie, le Liban et la Palestine — une partie survivra — ; à l'est, le long de l'Euphrate, où des camps de concentration, véritables mouroirs[49], sont improvisés. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici » ; puis, dans un second télégramme : « Il a été précédemment communiqué que le gouvernement a décidé d’exterminer entièrement les Arméniens habitant en Turquie. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. L'ampleur des massacres est telle qu'il faut remonter aux massacres contre les Alévis au début du XVIe siècle pour trouver un précédent dans l'histoire ottomane[17],[18],[19]. ». Un avis de déportation est publié en vertu duquel toute la population (les personnes inaptes à la mobilisation générale) doit être évacuée vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie en convois de femmes, d'enfants et de personnes âgées qui quittent la ville à intervalles réguliers, à pied, avec peu ou pas de bagages, accompagnés de gendarmes à cheval[40]. Criminels Khmers en procès. Le rôle des Guerres balkaniques (1912-1913) et de la défaite humiliante subie par l’Empire ottoman face à ses anciens vassaux serbes, bulgares et grecs est central dans le processus de radicalisation du Comité central jeune-turc, dès la première prise de décision, en février 1914 : déporter d’abord les L'article 301 menace la liberté d'expression : il doit être immédiatement abrogé ! Le tribunal acquitte Soghomon Tehlirian. L'argumentation en faveur d'une non-reconnaissance de la qualification de génocide repose essentiellement sur trois axes : une contestation de l'ampleur du nombre de victimes, la remise en cause d'une préméditation de la part du gouvernement Jeune-Turc, le retournement de la culpabilité (les Arméniens sont responsables de ce qui leur est arrivé)[162]. Toutefois, les données démographiques sur la population arménienne vivant dans l'Empire ottoman avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale ne concordent pas, que l'on prenne celles du patriarcat arménien de Constantinople (plus élevées) ou celles, officielles, des autorités ottomanes (plus modestes). Durant cette période, certaines descendaient jusqu'à 500 000[25] quand le haut taux de mortalité mettait en danger la création de l'Arménie, ou jusqu'à plus d'un million dans d'autres cas[26]. loi qui rendra passible de poursuites la négation du génocide arménien de 1915, ainsi que de tout autre événement reconnu comme génocide par la loi française. L'estimation de McCarthy est critiquée, on lui reproche de ne pas inclure les populations arméniennes des territoires perdus par la Russie au profit de l'Empire ottoman, de surestimer le nombre de survivants et plus généralement d'utiliser de façon malhonnête un modèle dont les conditions d'application ne sont pas remplies[11]. Ces historiens turcs ou s'intéressant à l'histoire ottomane et/ou turque refusent la qualification de génocide à ces événements ; ils se contentent de parler de massacres plus ou moins spontanés et de déportations rendues nécessaires par les circonstances, et minimisent également le nombre de victimes. Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le 18 juin 1987[146]. Le 9 avril 1975, la Chambre des représentants des États-Unis adopte la résolution no 148 adoptant la date du 24 avril, comme la « journée nationale de commémoration de l'inhumanité de l'Homme contre l'Homme ». Bien que les chiffres officiels soient de 800 000 morts, de nombreuses autres estimations non officielles ont été présentées pendant la guerre par certains responsables ottomans — Talaat, par exemple, a avancé le nombre de 300 000 — mais il n'y a aucune explication sur la façon dont il a été obtenu. [...] »[5]. De 500 000 à 750 000 morts assyriens représentant environ 70 % de la population de l’époque sont massacrés selon le même modus operandi sur la même période que le génocide arménien. ». Les Arméniens nomment ce génocide "Medz Yeghern" (la Grande Catastrophe), comme les Juifs ont nommé "Shoah" celui des 6 millions de morts des camps nazis. Ne sont comptées que les reconnaissances parlementaires impliquant le vote d'une loi ou d'une résolution. Les protocoles turco-arméniens de 2008 sont définitivement enterrés en février 2015[186], après qu'Erdoğan a décalé la date de commémoration de la bataille de Gallipoli au 24 avril 1915 (alors qu'elle est traditionnellement commémorée le 25) dans le but de réduire la portée de la célébration du centenaire du génocide arménien[187]. Ils seront regroupés sous une entité militaire secrète nommée « Organisation spéciale ». Le texte dit : « Ma conscience ne peut accepter que l’on reste indifférent à la Grande Catastrophe que les Arméniens ottomans ont subi en 1915, et qu’on le nie. Il faut aussi prendre en considération l'une des sources allemandes les plus mesurées, par le Major Endres qui a servi dans l'armée ottomane, et qui parle de 1,2 million d'Arméniens décédés pendant la guerre[17]. Près de cent mille manifestants descendent dans les rues d'Istanbul à l'occasion de ses funérailles, brandissant des pancartes proclamant « nous sommes tous des Arméniens »[172], une première en Turquie où le discours restait jusqu'alors fortement imprégné par la position officielle du gouvernement. Tout fonctionnaire s'opposant à l’exécution du génocide est muté, démis de ses fonctions ou fusillé[51],[52]. Le Mémorial de la Shoah commémorera le génocide des Arméniens au travers d'une exposition hommage à partir du 22 Mars 2021. Le 28 avril, le général Nikolaï Ioudenitch ordonne aux armées impériales russes de secourir les Arméniens de Van. Des milliers d'Arméniens se réfugient également dans la région de Tunceli, sauvés par des chefs tribaux comme Seyid Rıza, et nombreux d'entre eux se convertissent et deviennent des Kurdes alévis pour échapper aux massacres. Après le génocide, les survivants arméniens sont dispersés autour du territoire de la Turquie actuelle. Dans la musique, outre l'œuvre de Komitas, on peut citer la chanson Ils sont tombés de Charles Aznavour enregistrée à la date précise de l'anniversaire des soixante ans de la rafle de Constantinople de 1915. Le fait est exact »[22]. Les sources turques avancent le chiffre de 800 000 victimes. Le 24 avril 2021, Joe Biden reconnaît le génocide arménien. Un rapport indique que dès février 1916, 1,5 million d'Arméniens avaient été décimés[14]. Les dix mille signatures sont atteintes deux jours plus tard[176]. Le génocide arménien est reconnu par plus d'une vingtaine de pays et de nombreux historiens mais il est vigoureusement contesté par la Turquie. Si on raisonne numériquement, le génocide Arménien ne pèse pas lourd comparé à l’ensemble de atrocités de l’islam. Ainsi, la responsabilité du génocide (conception, préméditation, organisation et exécution) est essentiellement attribuée aux officiels issus du parti des Jeunes-Turcs Ittihadistes, le rôle de ce parti des Jeunes-Turcs étant assimilable à celui des nazis en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale[124]. Le nombre des victimes fait depuis l'objet de débats. Le 12 septembre 1915, à court de vivres et de munitions, ils sont évacués par la marine française mouillant au large des côtes syriennes ; plus de quatre mille personnes sont acheminés par Le Guichen à Port-Saïd en Égypte[58].
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