Huit ans après le printemps arabe, l'espoir des Tunisiens s'effrite « Des emplois avant la politique », peut-on lire sur la pancarte des manifestants. Quelques manifestations ont lieu le 11 mars, surtout à Qatif, dans l’est du pays peuplé de chiites et proche de Bahreïn. Le mouvement s’auto-entretiendra ensuite pendant plusieurs mois, de la réussite ou du maintien des contestations dans les différents pays. Les Frères musulmans eux-mêmes, s’ils conservent une idéologie sociale conservatrice, ont assez largement opté pour la démocratie, d’après le modèle du parti turc musulman, l’AKP[149],[16],[150] et lorsqu'ils entament des négociations avec le pouvoir en Égypte, ils sont lâchés par leurs branches féminine et de la jeunesse[148]. Le 23 novembre, signature du plan des monarchies du Golfe, qui prévoit le départ de Saleh au profit de son vice-président jusqu'aux élections en février 2012. Ainsi, dès avril 2012, le Manifeste pour un printemps érable, écrit par un collectif d'« indignéEs du Québec », mentionnait explicitement cette filiation : « 2011 fut l’année de l’indignation et de la révolte. Quel rôle pour les nouvelles technologies ? Pendant toute l'année 2011, la totalité des États arabes sauf le Qatar connaissent des mouvements de contestations plus ou moins importants et qui s’encouragent les uns les autres[14],[13]. Pour Jean d'Ormesson, cinq semaines plus tard, la théorie des dominos, qui fut à la mode dans les années 1960 ou 1970, triomphe « dans ce mois de février 2011 qui sera à jamais arabe ». de Emmanuel Todd ,L'étincelle de Tahar Ben Jelloun ,Par le feu de Tahar Ben Jelloun ,Ya basta de Thierry Crouzet , Le lien de cause à effet entre les évènements arabes et la hausse des cours du pétrole et du gaz n'est pas accepté par tout le monde. Le 28 février 2011, les autorités égyptiennes interdisent à Hosni Moubarak et à sa famille de voyager et bloquent leurs avoirs financiers[201]. Le « Printemps arabe » est un ensemble de contestations populaires, d'ampleur et d'intensité très variable, qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. Le 18 mars, après la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU imposant une zone d'exclusion aérienne, Khadafi proclame un cessez-le-feu[240] alors que le matin du 19 mars ses troupes attaquent Benghazi[241],[242]. Les protestations ont été déclenchées par la mort d’un Gazaoui de 17 ans, Ehab Abou al-Nada, qui s’est immolé par le feu le 2 septembre 2012 en protestation contre ses conditions de travail. Le 18 mars, la France contribue à l'adoption de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye[406]. Le pays a su résister à un basculement autoritaire et à toute emprise islamiste. en arabe[6]) devenu le symbole de ces révolutions[7],[8],[9],[10],[11],[12]. Cet aspect est cependant moins important dans les pays pétroliers, où soit les aliments sont déjà subventionnés avant 2011, soit les revenus du pétrole sont rapidement mobilisés pour faire baisser leurs prix (comme en Algérie), ou soit encore le conseil de coopération du Golfe intervient pour financer des mesures sociales (comme en Oman). Quant à la France, le 26 février, elle place les avoirs de Khadafi sous surveillance[343]. Pour lire notre dossier sur le « printemps arabe », clique ICI. Les élections présidentielles en Égypte conduisent à l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi, candidat du Parti de la liberté et de la justice (affilié aux Frères musulmans). Cet aspect confessionnel est accentué par l'aide fournie par les États sunnites (Qatar et Arabie saoudite) aux groupes armées rebelles. Avec le recul, le pluriel « Printemps arabes » a également été privilégié pour mieux rendre compte de la diversité des mouvements regroupés sous cette appellation[4],[5]. Selon certaines sources, la canicule russe a été largement amplifiée par le réchauffement climatique[55],[56],[57]. Le régime poursuit la répression malgré des défections au sein des forces de sécurité par l'embauche de mercenaires étrangers payés pour tirer sur des manifestants. ». Sous l’influence de l’ampleur des manifestations en Tunisie, la contestation commence le 13 janvier en Libye[204]. La Syrie bascule alors dans une longue guerre civile qui fait de centaines des milliers de morts. Le président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, accepte finalement de quitter le pouvoir en novembre. Avant les révolutions du « printemps arabe », le régime politique tunisien était autoritaire, et le peuple subissait la corruption et le népotisme de leurs dirigeants. D'autres pays comme la Jordanie et la Syrie ont vu un changement de Premier Ministre. De la même façon que les monarchies conservatrices d'Europe se concertaient pour contrer les révolutions, les pays membres de la Ligue arabe se sont réunis en urgence, lundi 15 février, afin de prévenir la chute d'un troisième gouvernement qui pourrait complètement déstabiliser la région. Au Maroc, à la suite du référendum constitutionnel du 1er juillet 2011[354] qui a débouché sur une réforme de la Constitution, les élections législatives se sont déroulées le 25 novembre 2011[355]. Mais le « printemps arabe » fait sentir ses effets pour les Palestiniens principalement par des modifications de la politique étrangère des pays arabes. Tunisie: l’islamisme d’Ennahdha — quand le politique s’impose sur le religieux, Printemps arabe : l’Occident n’est pas à la hauteur, Révolution en Egypte : le meilleur du pire de l’information, Pour Téhéran, la révolution sera islamique, Rebellion: Smashing stereotypes of Arab women, Les Egyptiennes aussi font leur révolution, Ils ont sauvé la reporter de CBS agressée sexuellement au Caire, L'UE souligne le rôle des femmes lors des récentes révolutions arabes, Special from Yemen: Female demonstrators lash out at defamation campaign, The Square of Change in Sana'a: an Incubator for Reform. Ces États policiers s’associent aux milieux affairistes[31]. Le vendredi 18 mars, des manifestations de plusieurs milliers de personnes ont lieu à Dara, Damas Homs et à Banias et sont violemment réprimées par les forces de l'ordre[255]. Du 19 au 22 novembre, les policiers répriment dans le sang des centaines de milliers de manifestants faisant 43 morts et 3 000 blessés. Le barbaresque de Olivier Weber ,Allah n'y est pour rien ! Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni le 25 février, est tombé d'accord pour adopter un projet de résolution imposant des sanctions contre le régime de Kadhafi et l'avertissant que « les attaques étendues et systématiques qui ont lieu actuellement en Libye contre la population civile peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité »[342].
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