L'objet de cette section n'est pas d'imposer un point de vue en déclarant « le régime politique de la Turquie est ... ». Toutefois, la démocratie est un système social et politique dynamique dont l’idéal de fonctionnement n’est jamais pleinement « atteint ». C’est un peu ce qu’attendent les partenaires européens de la Turquie dans le cadre des négociations pour l’intégration de la Turquie dans l’UE. Cette évolution qui tendrait à instaurer un régime semi-présidentiel en Turquie n’est pas du goût du candidat unique présenté par l’opposition, qui a promis, s’il l’emporte en août prochain, le maintien du régime parlementaire qui prévaut dans ce pays depuis que le pluralisme y a été instauré, au milieu du 20 ème siècle. En démocratie, les autorités sont au service des citoyens et non leur maître. La constitution a été rédigée et imposée, après plébiscite, par la junte issue du coup d’État de 1980. Parmi les articles du Code Pénal Turc mis en cause, on retrouve: Le même type de reproche est formulé lors de la révision constitutionnelle de mai 2016 supprimant l'immunité parlementaire[8]. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers. Sa communauté internationale d’écrivains totalise en 2013 plus de 20 000 personnes et se répartit dans plus de 100 pays. Mais une telle richesse culturelle et historique ne fait que rendre pire cet affront à la liberté d’expression. La Haute fondation de la radio et de la télévision ou RTÜK qui a déjà prononcé la suppression de plusieurs centaines de chaînes au cours de la décennie écoulée. En raison de ce seuil, quelque 47 % des citoyens ne sont pas représentés à l'assemblée ! ; Parti du développement national (1945-1958) En 2012, Freedom House qualifie la Turquie de pays « partiellement démocratique »[26], au même titre que la Maroc, le Pakistan, la Colombie, le Venezuela, le Nigeria, le Mozambique, Madagascar, la Tanzanie, le Bangladesh, le Sénégal et l'Ouganda. La baisse spectaculaire des taux d'intérêt illustre la stratégie de soutien aveugle à la croissance du chef de l'Etat. Prochaines législatives (anticipées) : 22 juillet 2007. La performance démocratique de la Turquie est inférieure à celle de la Norvège (9,8 points), de la France (7,7 points), de la Pologne (7,12 points), de l'Indonésie (6,53 points), du Mali (6,36 points), de la Namibie (6,24 points), de la Zambie (6,19 points), du Ghana (6,02 points), du Bangladesh (5,86 points) et du Malawi (5,84 points). Depuis 2002, la Turquie est dirigée par l'AKP (Parti de la justice et du développement) et par son leader charismatique, Recep Tayyip Erdogan. D'importantes modifications améliorant le respect des droits de l'homme ont été apportées lors de la révision de 2010[3]. Tayyip Erdogan et son épouse lors des législatives de novembre 2002. 2 % des députés sont des femmes. Les citoyens – pas les gouvernements – sont les garants de la légitimité de l’État. Elles étaient orchestrées par les élites sociales, politiques et … Des réformes judiciaires appelés « paquets démocratiques ou ouvertures démocratiques » pour l'ensemble des citoyens turcs, les Kurdes, les alevi, les caferi, les Roms, les Grecs orthodoxes, les Arméniens... ont certes été entamées mais elles ne répondent pas aux standards européens ou n'ont tout simplement pas abouti[13] remettant en cause la sincérité des intentions du gouvernement. Selon la Constitution, ses décisions doivent avoir un caractère prioritaire pour le gouvernement. 2 Le régime politique. Parmi les articles du Code Pénal Turc mis en cause, on retrouve: L'enquête mesure la liberté (c'est-à-dire la possibilité d'agir spontanément dans une variété de domaines qui échappent au contrôle du gouvernement et d'autres centres de domination potentielle) selon deux grandes catégories: L'enquête ne note pas les gouvernements ou leurs performances, mais plutôt les droits de l'homme dans le monde réel et les libertés dont jouissent les individus. PEN International regroupe des personnes qui travaillent avec le monde de l’écrit et de l’oral, et qui pensent que le droit de lire et d’écrire est vital au bien-être d’une communauté. Cet article présente diverses informations sur le régime politique en Turquie. Dans la continuité de l’acharnement contre la politique kurde en Turquie, et avec la première audience du “Procès Kobanê”, qui s’est déroulée le 26 avril dernier, l’acharnement trouve une nouvelle dimension. Izmir - Smyrne. Par ailleurs, après plus de 10 ans de pouvoir, l'AKP n'a pas tenu sa promesse de 2002, à savoir de renommer les « Critères de Copenhague » (« Critères d'Ankara ») pour poursuivre la démocratisation du pays en cas de blocage européen[12]. Imaginons que nous acceptions l’existence d’une telle loi. Arménie Éditos & Analyses Avril 2017, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a célébré sa victoire avec 51 % des voix au référendum sur « l’hyperprésidentialisation » du régime, une victoire qui repose sur des pratiques électorales doute, prémices à une dictature qui se met en place peu à peu. En 2012, ce rapport note que « les travaux visant à rédiger une nouvelle Constitution ont débuté dans le cadre d'un processus relativement démocratique et participatif. Ci joint la lettre mensuelle de John Ralston Saul Président international, aux membres du PEN[31]: « tout le conseil de direction du PEN Turquie est présentement sous enquête pour insulte à la République turque, au titre de l’article 301. » (Le Monde, novembre 2015) Turquie : le durcissement de la politique d’Erdogan en quelques dates Au pouvoir depuis 2003, Recep Tayyip Erdogan est accusé de réprimer l’opposition et de mettre au pas la presse. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Quatre types de régimes sont définis : Selon The Economist Group, en 2011, l'Indice de démocratie de la Turquie est de 5,73[9]. Les médias qui rendent compte des questions sensibles (y compris le terrorisme ou activités anti-gouvernementales) sont souvent considérés par les autorités comme les organes de publication des organisations illégales. À l'été 2013, l'armée, l'appareil bureaucratique, l'appareil judiciaire et la presse étaient devenus des instruments au service de l'AKP[16]. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme. Le ministère de l'intérieur (turc) Les rapports des organismes dont la Turquie est membre ou non relèvent une détérioration des libertés des médias et de la liberté d'expression, s'inquiètent de la tendance autoritaire du pouvoir politique à travers la mise en examen de politiciens et de journalistes et craignent que les arrestations et longues détentions provisoires soient utilisées comme une forme d'intimidation de l'opposition. Son président, Sami Selçuk, plaide pour une démocratisation de son pays. La Turquie, pays du Proche-Orient situé dans le Sud-Est du continent européen, est officiellement une république depuis 1923, dotée d’un régime parlementaire et pluraliste (Feyzioglu, 1954). La constitution actuelle a été adoptée le 7 novembre 1982 après une période militaire, et a fait l'objet depuis de nombreuses réformes, la dernière date de 2017 . Fin juillet 2003, le parlement a voté un certain nombre de mesures réduisant nettement le rôle de l'armée dans la vie politique (sans pour autant le faire disparaître). Le pouvoir judiciaire Le chef de l’Etat est, depuis août 2014, Recep Tayyip Erdoğan, auparavant Premier ministre depuis 2003. En juillet 2003, les députés ont voté une réduction du rôle du MGK, qui ne se réunira plus qu'une fois tous les deux mois et dont le secrétariat sera désormais ouvert aux civils (nommé par le Premier ministre). B.M.M. The Economist Group mène des travaux pour classer les pays en fonction de leur régime politique. Vers un nouveau régime ? Les autorités n’ont aucun droit inné de définir la loyauté ou le patriotisme des citoyens. Le PEN club international[31] est une association d'écrivains internationale, apolitique et non gouvernementale, fondée en 1921 par Catherine Amy Dawson Scott avec l’appui de John Galsworthy. La démocratie est couramment définie comme un régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté (Larousse, 2015). Le CHP, le Hadep, le BBP… n’avaient aucun élu. Le ministère de la Justice (turc) Elle a pour but de « rassembler des écrivains de tous pays attachés aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté sans lesquelles la création devient impossible ». Il est à craindre que. Suffisamment pour faire croire un moment, qu’en Turquie, l’alternance politique peut se faire normalement. La Grande assemblée nationale (Büyük millet meclisi) : 550 membres, élus pour 5 ans au scrutin proportionnel, mais avec un seuil minimal de 10 % des voix au niveau national pour être représenté à l’assemblée. À titre de comparaison, en 2011, selon The Economist Group, l'Indice de démocratie de la Turquie est de 5,73[9]: au niveau mondial, la Turquie est classée 88e[9] et appartient au groupe de pays dotés d'un régime politique dit « hybride ». La période la plus démocratique se située aux début des années 2000. PEN International célèbre la littérature et favorise la liberté d’expression. Alors la politique de la Turquie est toujours dynamique et les nouvelles initiatives prouvent que la Turquie possède sa démocratie malgré une tendance négative en Turquie et le monde entier durant les dernières années avec le succès des régimes autoritaires. En termes de « processus électoral & pluralisme » et de « culture politique » aucun progrès notable n'est constaté (stabilisation). Mais il reste à surmonter le veto de l’armée et à savoir quelle place donner aux citoyens turcs de culture kurde dans ce nouveau régime. La réussite de la Turquie, sa stabilité politique et économique, son développement rapide sont souvent cités en exemple par les peuples de la région. La réforme des lois citées n'a pas eu lieu, malgré les déclarations faites par les autorités sur la nécessité de telles réformes. par Nütke V. Ortacq (L'Express, 5 mars 1998). Ce pouvoir «musulman-démocrate» a profondément modifié le pays : urbanisation, forte croissance de l'économie, négociations avec l'Union européenne, rôle majeur au Moyen-Orient, etc. Sur cette période, The Economist Group relève une détérioration des libertés des médias et de la liberté d'expression et encourage les politiciens turcs dans leur projet de rédaction d'une nouvelle constitution civile et démocratique. Dans ce cas particulier, on parle de huit écrivains bien connus, qui ont même été récompensés en Turquie et dans d’autres pays pour leur contribution et leur talent. Les journalistes font souvent face à plusieurs procès et sont souvent condamnés pour diverses infractions. Le chapitre 23 « Pouvoir judiciaire et droits fondamentaux » est bloqué par, Le chapitre 24 « Justice, liberté et sécurité » est bloqué par, sous ordre des préfets de la république, les véhicules des services de l’État sont réquisitionnés pour assurer des navettes alimentant les meetings de l'AKP. Il n’y a pas de norme démocratique internationale selon laquelle de tels mots pourraient être utilisés pour justifier la vindicte d’un système juridique contre un individu ou un groupe. Le Conseil national de sécurité ou MGK (Milli guvenlik kurulu) : il est composé de quatre membres issus du système démocratique (président de la République, Premier ministre, ministres de la Défense et des Affaires étrangères) et des cinq commandants de l’armée. La Turquie connaît depuis plusieurs années une rigidification constante de son système politique qui s’accompagne d’une transformation de sa politique étrangère, illustrée notamment par son rapprochement spectaculaire avec la Russie. Cela tient, notamment, à l'application large qui est faite du cadre juridique propre au terrorisme et à la criminalité organisée, à l'origine de violations récurrentes du droit à la liberté et à la sûreté, du droit à un procès équitable et de la liberté d'expression, de réunion et d'association. Les élections de 2002 ont profondément remanié le profil de l'assemblée : le DSP, le MHP et l'ANAP n'ont aucun élu. La Cour de sûreté de l’État (DGM) est un héritage du régime militaire, mais elle est devenue une juridiction totalement civile en 1999. Les principaux points soulignés par l'OSCE dans cette note sont : La Turquie est un pays candidat et associé de l'Union européenne. La situation au regard du respect des droits fondamentaux continue d'être la cause de vives préoccupations. Il y a, nous le savons bien, déjà 70 écrivains en prison en Turquie et un grand nombre d’autres pris dans les tentacules d’une justice trop souvent injuste »... « Mais il y a quelque chose de particulièrement dérangeant dans l’incident turc, dans un pays qui insiste pour se définir comme une démocratie. Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. le régime politique et le développement (section II), ensuite sur certains liens entre la stabilité gouvernementale et le développement (section III). La Turquie a officiellement entamé ses négociations d’adhésion à l’Union européenne en octobre 2005. L’héritage des régimes militaires En novembre 2015, Can Dündar éditorialiste du quotidien Cumhuriyet et lauréat du Prix Reporters sans frontières[21] est emprisonné pour des révélations sur des livraisons d’armes aux rebelles syriens[22]. La communauté internationale a été alertée au sujet de développements fascistes en Turquie”. Cependant, même si les deux termes sont proches, une république n’est pas nécessairement une démocratie. Elle a cédé la place au cours des années 2010 à un régime de plus en plus autoritaire muselant la presse, rongé par la corruption et coupé des réalités sociales. De nombreux chapitres sont ouverts mais ceux concernant les libertés fondamentales et la justice ne sont pas à l'ordre du jour[10]: Selon Stefan Füle, «compte tenu de sa situation stratégique et de son grand potentiel dans les domaines de l'économie et de la diplomatie, l'Europe a besoin d'une Turquie stable, prospère et démocratique»[11]. Elle a été promulguée le 7 novembre 1982. Selon l'OSCE, au cours de l'année 2012, le nombre de journalistes emprisonnés a presque doublé en Turquie passant de 57 à 95[28] (record mondial). Le régime turc en difficulté sur le plan économique et politique. Un processus qui reste cependant fragile, sur le plan interne comme à l’international. Le régime politique. S'appuyant sur les succès électoraux de son parti, l'AKP, Tayyip Erdogan a fait évoluer le régime dans un sens de plus en plus autoritaire. Alors que les débats se poursuivent sur les sujets considérés comme sensibles, comme la question arménienne ou le rôle de l'armée, les restrictions imposées dans la pratique à la liberté des médias et le grand nombre de procédures judiciaires dont font l'objet des écrivains et des journalistes demeurent des problèmes graves. Mais constatant l’intransigeance du régime et son basculement dans une répression brutale et meurtrière, la Turquie, en concertation avec ses partenaires occidentaux et la Ligue arabe réunis dans le cercle « les amis de la Syrie », change de politique, pour soutenir ouvertement la résistance contre le régime de Bachar. Le pouvoir législatif La civilisation turque est bien sûr riche et complexe. En termes de « fonctionnement du gouvernement » les progrès sont nets (+1,07 points[9],[24]). Elle a été amendée à de nombreuses reprises, et notamment en 2007 où des dispositions ont fait glisser la Turquie d'un régime parlementaire à un régime plus proche d'un régime présidentiel[3]. La performance démocratique de la Turquie est inférieure à celles de la Norvège (9,8 points), la France (7,7 points), la Pologne (7,12 points), l'Indonésie (6,53 points), le Mali (6,36 points), la Namibie (6,24 points), la Zambie (6,19 points), le Ghana (6,02 points), le Bangladesh (5,86 points) et le Malawi (5,84 points). Il est représenté par le président de la République et le gouvernement. Le pays souffre d’un système juridique profondément vicié et d’une application souvent injuste du droit. Toutefois, après plus d'une décennie au pouvoir, l'AKP, qui dispose d'une majorité confortable au Parlement, n'a pas apporté les modifications nécessaires au code pénal turc afin de garantir à ses citoyens une réelle liberté de penser et de manifester, malgré quelques réformes à la marge[4]. Elle comprend 363 AKP (islamistes modérés) et 178 CHP (sociaux-démocrates) et 9 indépendants. La Turquie est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est chef de l'État et chef du gouvernement. Le pays doit faire face à une livre turque qui est en baisse quotidienne, récession de 9 à 10%, dans ce pays qui mène une politique anti-occidentale, anti-investissements étrangers, une attitude totalement irrationnelle alors que la Turquie est aujourd’hui en recherche d’une sécurité énergétique. Pas de neutralité dans la campagne pour les législatives en Turquie. En juin 2013, le gouvernement turc doit faire face à une contestation citoyenne de grande ampleur, ayant pour origine la transformation du parc Gezi d’Istanbul en vaste complexe commercial. L’Oyak, le conglomérat industriel public, créé en 1961, qui contrôle une partie de l’économie turque. Partis politiques turcs passés Partis sous le régime autoritaire (1923-1945) Parti républicain progressiste (1924-1925); Parti républicain libéral (1930); Partis de l'instauration du multipartisme au coup d'État de 1960 (1945-1960). Le CHP absent de la précédente assemblée, y fait une entrée en force. Évaluer le régime politique d'un pays n'est pas chose évidente dans la mesure où, à ce jour, aucun organisme international dont le jugement ne serait pas remis en cause ne se prête au jeu. Un consensus assez large pourrait être trouvé dans la population. Membre du Conseil de l’Europe depuis 1949 et de l’OTAN depuis 1952, elle a en outre développé un discours mettant en avant son … Pour l'ONU, « la majorité des États du monde aujourd’hui se disent démocratiques. Les tribunaux considèrent souvent qu'évoquer ces sujets revient à les soutenir. Si ces indicateurs donnent lieu à de nombreux débats, il faut leur allouer le mérite d'exister. La Turquie est un pays membre fondateur de l'OSCE (1973). Le pouvoir exécutif 2002. La réflexion vise à apporter des éléments d’analyse, à partir de l’histoire économique et politique de la Turquie, sans Le Conseil européen de Copenhague précise que l'adhésion d'un nouveau pays est soumise à des conditions préalables dont la mise en place d'« institutions stables garantissant l'État de droit, la démocratie, les droits de l'homme, le respect des minorités et leur protection ». Chaque année, la Commission européenne rédige un rapport sur les progrès réalisés par la Turquie en matière de réformes politiques. Politique. Quatre types de régimes sont définis : les démocraties; les démocraties imparfaites; les régimes hybrides; les régimes autoritaires; Selon The Economist Group, en 2011, l'Indice de démocratie de la Turquie est de 5,73 [9]. Le rapport s'inquiète de la tendance autoritaire du pouvoir politique à travers la mise en examen de politiciens et de journalistes[27]. Il y a bien sûr de nombreuses grandes choses qu’on peut en dire. Cela se manifeste dans le ton tout à fait neutre et procédurier de l’ouverture de l’enquête contre tout le Conseil de direction, contre huit écrivains bien connus qui ont été élus par d’autre écrivains »... « Il semble que l’enquête ait été lancée déjà en juin, quand le Conseil s’est prononcé publiquement en faveur du compositeur Fazil Say (coupable d'avoir «publiquement dénigré les valeurs religieuses d'une partie de la population», un délit passible de 18 mois de prison ferme en vertu de l'article 216 du Code pénal turc[32] La plupart des journalistes sont en prison sur la base des lois suivantes: Les tribunaux n'ont pas tendance à accorder la libération avant le procès des accusés. Le gouvernement turc utilise cette batterie de loi pour étouffer toute forme de manifestation ou d'opposition à sa politique et la grande majorité des rassemblements ou manifestations pacifiques dégénèrent à la suite de l'intervention brutale des forces de l'ordre. Le fait que la Turquie n'ait réalisé aucun progrès sensible dans la mise en œuvre intégrale des critères politiques suscite toutefois des inquiétudes croissantes. Parti démocrate ou DP : parti conservateur fondé par Adnan Menderes (1946-1960). La constitution Cette note globale est la moyenne de 5 évaluations : Entre 2008 et 2011, la note globale de la Turquie augmente légèrement (+0,04 points[9],[24]) passant de 5,69 à 5,73 points. Une Constitution originellement rédigée par la junte militaire de 1980, Synthèse des évaluations du régime politique de la Turquie, L'AKP et l'Union européenne : nouveaux freins à la démocratisation du pays, Relation entre régime politique et développement économique, Évaluations par des acteurs locaux ou des organismes dont la Turquie est membre ou associée, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Union Européenne: rapport de la Commission Européenne sur la Turquie en 2012, Note d’orientation du Secrétaire général sur la démocratie, Convention européenne des droits de l'homme, http://www.un.org/fr/globalissues/democracy/infonote.shtml, http://www.echr.coe.int/documents/Stats_violation_2012_FRA.pdf, http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Armes-et-conflits-armes/Actualites/Violences-policieres-en-Turquie-9540, http://www.turkishjournal.com/i.php?newsid=240, http://graphics.eiu.com/PDF/Democracy%20Index%202008.pdf, http://www.freedomhouse.org/article/freedom-world-2012-arab-uprisings-and-their-global-repercussions, http://ec.europa.eu/enlargement/pdf/key_documents/2012/package/tr_conclusions_2012_fr.pdf, http://www.pen-international.org/qui-nous-sommes/?lang=fr, Mouvement protestataire de 2013 en Turquie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Régime_politique_de_la_Turquie&oldid=181886710, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Il manque encore d’indépendance par rapport au pouvoir exécutif. De plus, le jeu électoral est biaisé dans la mesure où l'AKP utilise l'ensemble des services publics pour développer sa propagande. La république fondée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk, république de surcroît laïque à partir de 1937, plaçait le pays dans une forte proximité avec ce que l’on appelle l’Occident. Voyez à quel point l’État sape sa propre légitimité par de telles lois. Elle a été amendée deux fois, en 1987 et 1995 dans un sens plus démocratique, mais continue d’accorder à l’armée un rôle de surveillance de l’exécutif, unique dans le monde occidental. Le président est en même temps le chef d'État, le premier ministre est quant à lui le chef du gouvernement. Ainsi le 1er octobre 2015, Ahmet Hakan journaliste formé dans un lycée İmam hatip est tabassé par des militants de l'AKP[19]. Non seulement les lois doivent être réformées, mais leur mise en œuvre aussi. Un journaliste fait face à 150 cas de procédures judiciaires. Les politiques en sont les principaux responsables. Le MGK est souvent dénoncé comme un gouvernement de l’ombre qui impose ses vues au gouvernement issu de la majorité parlementaire, voire provoque sa chute comme ce fut le cas du gouvernement Erbakan en 1997. Cette constitution remplace celle de 1961 que les militaires avaient jugée trop libérale et trop démocratique. Depuis 2002, l’activité diplomatique de la Turquie s’est accrue grâce à une forte croissance du réseau diplomatique et au développement des échanges extérieurs. Selon sa constitution, la République turque de Chypre du Nord est une république démocratique et laïque à régime semi-présidentiel. La corruption au pouvoir (fr.) … avec Nükte V. Ortaq (L'Express, 28 mars 2002). Ainsi, lors des élections locales de mars 2014 : Les médias proches du pouvoir alimentent une atmosphère de haine et de lynchage envers la presse indépendante. Tous les pays, ainsi que la communauté internationale elle-même, pourraient gagner à ce que le processus démocratique soit constamment renforcé et appuyé.»[1],[2]. Élu président de la République au suffrage universel en 2014, Recep Tayyip Erdogan, chef du Parti nationaliste AKP, fait progressivement basculer le pays vers un régime autoritaire, voire, selon certaines analyses, dictatorial. La Turquie a siégé pour la première fois en 2009-2010 au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais au vu des faibles réserves en hydrocarbures de la Turquie et des objectifs qu'elle s'est fixés pour 2023 (industrie de haute technologie et intégration à l'Union Européenne) le développement de la démocratie turque est une nécessité pour : Freedom House produit une enquête mondiale annuelle qui évalue l'état de la liberté mondiale telle qu'elle est vécue par les individus. Le droit de se réunir pacifiquement a été systématiquement bafoué et les violations du droit à la vie, à la liberté et à ne pas être torturé et maltraité ont été nombreuses»[6]. Au niveau mondial, la Turquie est classée 88e[9] et appartient au groupe de pays dotés d'un régime politique dit « hybride ». Au moment où le Fonds monétaire international exige des réformes, un rapport met en évidence l'ampleur et la banalisation de cette pratique. ... Alors que le régime connaît une dérive autoritaire, le choix de la « solitude dans la dignité » constitue-t-il une option ? En octobre 2015, le corps sans vie d’un militant kurde est traîné par un véhicule de police dans la ville de Sirnak alors que des policiers continuent de l’insulter[20]. Ainsi, en 2012, la Turquie représente : Selon Amnesty International, « la répression du mouvement de protestation du parc Gezi a donné lieu à des violations des droits humains à très grande échelle. Au terme de sa lutte justifiée contre l'omniprésence de l'armée dans la sphère politique, l'AKP s'est débarrassé de tout contre-pouvoir et a mis en place un système clanique s'octroyant les marchés juteux et étouffant les affaires compromettantes (comme l'affaire Deniz Feneri ou le détournement de fonds caritatifs religieux au profit d’un mouvement politique[14] et l'affaire Uludere ou la bavure de l'armée ayant couté la vie à 35 citoyens turcs[15]). Le texte de la Constitution (angl.) En effet, depuis sa création, le Parti Démocratique des Peuples (HDP) a subi toute sorte d’attaques: des bureaux du parti saccagés, ses rassemblements attaqués, […] Le régime parlementaire et pluraliste était en phase de transition démocratique depuis 1983. The Economist Group mène des travaux pour classer les pays en fonction de leur régime politique. Lire : Histoire de la Turquie contemporaine. Pour lui, la démocratie se résume aux élections : le vainqueur a le droit de mettre au pas tous les contre-pouvoirs, qu’il s’agisse des élus, de la justice ou de la presse – tous intimidés, malmenés, voire persécutés. Le régime de Recep Tayyip Erdoğan en Turquie finance des actions en sa faveur sur ses thèmes de prédilection relayés par des associations implantées en … Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les rapports des organismes dont la Turquie est membre ou non relèvent une détérioration des libertés des médias et de la liberté d'expression, s'inquiètent de la tendance autoritaire du pouvoir politique à travers la mise en examen de politiciens et de journalistes et craignent que les arrestations et longues détentions provisoires soient utilisées comme une forme d'intimidation de l'opposition. Est-ce que ces mots représentent un outrage? La Turquie est une république depuis 1923, gouvernée de manière autoritaire par le président Erdogan. le choix de vérifier le sérieux de l'analyse ; la liberté d'ajouter d'autres indicateurs, surtout s'ils sont contradictoires. Cette longévité s’explique par l’organisation efficace du parti au pouvoir, l’AKP, et par sa capacité d’adaptation aux circonstances. On commence à évoquer une l’instauration d’une IIe république, qui serait débarrassée du Kémalisme, réconciliée avec l’histoire ottomane et ouverte à l’islam politique (qui en Turquie n’est que marginalement extrémiste). Au régime du parti unique a succédé en 1945 le régime multipartite qui a permis au Parti démocrate de conquérir le pouvoir en 1950. Par ailleurs, la démocratisation n’est ni linéaire ni irréversible et, de ce fait, les institutions de l’État comme les citoyens se doivent de le surveiller et de le contrôler. La Turquie est une république depuis 1923, gouvernée de manière autoritaire par le président Erdogan. La Turquie a un régime parlementaire depuis 1950, mais celui-ci a connu trois interruptions dues à des coups d’État de l’armée : en 1960-1961, en 1971-1973 et en 1980-1983. L'assemblée précédente, issue des élections du 18 avril 1999, comprenait 136 DSP, 129 MHP, 111 FP, 86 ANAP, 85 DYP. De droit, son régime est encore parlementaire, de fait la Turquie vit sous un régime présidentiel de plus en plus autoritaire et personnel. La « turcité », fondée sur la langue turque, devient la condition première d’appartenance à la nation.
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